Né à Haine-Saint-Pierre, près de La Louvière, Belgique. Décédé à Paris.

En 1949, il rencontre le peintre et poète Christian Dotremont, l'un des fondateurs du mouvement CoBrA (Copenhague, Bruxelles, Amsterdam). Bury est séduit par les prises de position délibérément non conformistes et l'attitude expérimentale de ce groupe d'artistes, mais s'en détache rapidement. Bien qu'il continue à participer à la revue "Cobra" avec de courts textes et des illustrations, Bury s'engage dans la voie rigoureuse et plus solitaire de l'abstraction géométrique.

En 1950, il assiste à une exposition d'Alexander Calder à la galerie Maeght à Paris. Cette exposition de mobiles et de stabiles lui fait une telle impression qu'il commence à transformer son propre travail. Apparaissent alors les premiers reliefs mobiles dans l'oeuvre de Pol Bury.

Eugène Ionesco écrit en introduction de la deuxième exposition personnelle de Bury à New York en 1966, Lefebre Gallery : "Maintenant regardez comment ces éléments se meuvent et ceux-là s'infléchissent : écoutez comment ceci grince, cela gronde et grogne, écoutez attentivement et regardez comment cela bouge, pas beaucoup, juste un peu, ceux-ci s'agitent à peine, et ceux-là s'arrêtent, et ceux-là recommencent."