J'aime: Carte blanche à Marion Bataillard. Henni Alftan, Mathieu Cherkit, Bertrand Dezoteux, François Mendras, Marc Molk, Nicolas Nicolini, Johann Nöhles, Apolonia Sokol.

13 Janvier - 24 Février 2018

J'aime les peintures d'Henni Alftan.

J'aime les peintures de Mathieu Cherkit.

J'aime les films de Bertrand Dezoteux.

J'aime les peintures de François Mendras.

J'aime les peintures de Marc Molk.

J'aime les peintures de Nicolas Nicolini.

J'aime les images de Johann Nöhles.

J'aime les peintures d'Apolonia Sokol.

J'aime qu'elles proviennent d'une matrice intérieure.

J'aime qu'elles modélisent le monde en partant de zéro.

J'aime qu'elles aient quelque chose de rudimentaire.

J'aime qu'elles ne supposent aucune étendue au-delà d'elles-mêmes.

J'aime qu'elles se donnent comme se donnent les dieux : en se retirant.

J'aime qu'elles soient drôles sans être parodiques.

J'aime qu'elles visent une première fois.

J'aime qu'elles soient un peu candides.

 

Marion Bataillard

 

 

J’aime Henni Alftan’s paintings.

J’aime Mathieu Cherkit’s paintings.

J’aime Bertrand Dezoteux’s films.

J’aime François Mendras’s paintings.

J’aime Marc Molk’s paintings.

J’aime Nicolas Nicolini’s paintings.

J’aime Johann Nöhles’s pictures.

J’aime Apolonia Sokol’s paintings.

J’aime the fact that they come from an inner mould.

J’aime the fact that they model the world from scratch.

J’aime the fact that there is something rudimentary about them.

J’aime the fact that they don’t imply anything beyond themselves.

J’aime the fact that they give themselves as the gods do: by withdrawing.

J’aime the fact that they are funny without being parodies.

J’aime the fact that they take aim at some point.

J’aime the fact that they are slightly naive.

 

Marion Bataillard, Translation Jeremy Harrison